La carrière de l’entrepreneur(e) n’est pas un long fleuve tranquille et impose de surmonter régulièrement des difficultés.
Certaines de ces difficultés sont malheureusement propres aux femmes : machisme, sexisme voire discrimination. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, si vous êtes une femme vous savez (malheureusement) ce qu’il en est.
Ces difficultés ne doivent pourtant pas vous freiner, bien au contraire : si les hommes en sont capables, les femmes le sont évidemment tout autant !
En Belgique, de nombreuses mesures sont mises en œuvre pour que vous puissiez vous épanouir pleinement dans votre carrière d’entrepreneure.
Dans cet article nous allons vous les détailler (attention liste non exhaustive) et vous aider à y voir plus clair pour que vous puissiez vous lancer informée et rassurée.
Vous pourrez aussi lire le témoignage d’une entrepreneure Belge, indépendante depuis maintenant 7 ans et qui fait mentir tous les préjugés sur l’entrepreneuriat féminin : elle est une femme, elle a une entreprise plus que performante et surtout elle vit de sa passion !
Si vous angoissez à l’idée de créer une entreprise cet article balaiera vos craintes.
1. Comment échapper au machisme en tant qu’entrepreneure ?
De nombreuses femmes n’envisagent même pas de créer une entreprise tant il leur semble que l’entrepreneuriat est un milieu exclusivement masculin dont elles se sentent exclues.
Alors oui, les femmes indépendantes qui veulent se lancer font parfois face au machisme et au sexisme même s’ils sont souvent inconscients.
Vous trouverez quelques exemples savoureux accessibles sur Twitter via le hashtag #Entrepreneusedonc, créé en 2018 par Sarah Azan et Hannah Oiknine.
Ceux-ci ont pour but de dénoncer les clichés qui collent à la peau des femmes indépendantes.
Et les stéréotypes empirent généralement quand la femme a l’audace de se lancer jeune.
Pour pallier les préjugés et pousser les femmes à s’entraider des réseaux tels que Women in Business sont nés.
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Women in Business
Women in Business est un projet soutenu par la Région Bruxelles-Capitale. Il s’adresse aux femmes déjà entrepreneures mais aussi à celles désireuses de se lancer.
Le but est d’offrir un accompagnement spécifique aux femmes, de les inviter à des évènements de sensibilisation ou de réflexion sur l’entrepreneuriat féminin.
De cette manière, la création d’un réseau est encouragée et facilitée.
Ces réseaux sont évidemment les bienvenus et existent car ils répondent à un besoin. En revanche, il est nécessaire de les associer à d’autres réseaux tels qu’Independant.tv 
pour éviter l’entre-soi qui produirait l’inverse de l’effet escompter : une plus grande diversité dans le monde entrepreneurial.
2. La double charge mentale pour l’entrepreneure
Un autre frein à la création d’entreprise pour les femmes est le risque de subir une double charge mentale : cumuler la gestion de l’entreprise et celle du foyer.
Cette charge mentale est décuplée pour les femmes qui font le choix de la maternité.
Une entrepreneure a droit légalement à un congé maternité de 12 semaines mais il est souvent vécu comme trop long pour quelqu’un qui est son propre patron.
Fort de ce constat, des aides spécifiques ont été créées en Wallonie et à Bruxelles pour accompagner les jeunes mamans entrepreneures.
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Aide à la maternité et titres-services
Depuis 2006, il existe une aide à la maternité dédiée aux indépendantes qui est destinée à soulager la reprise du travail après l’accouchement.
Cette aide se décline sous forme de 105 titres-services (aussi appelés « chèques maternité ») à utiliser pour embaucher une aide-ménagère.
Cet appui permet de reprendre ses activités plus rapidement et surtout plus sereinement.
Vous y avez droit si :
– Vous êtes travailleuse indépendante ;
– Vous avez donné naissance à un ou plusieurs enfant(s) ;
– Vous reprenez votre activité d’indépendante après votre congé maternité.
La demande peut se faire auprès de votre caisse d’assurance sociale ou directement via ce lien.
Pour obtenir des informations complémentaires : vous résidez dans la Région Bruxelles-Capitale ou Région Wallonne.
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Les droits du co-parent
Aider la mère c’est important, soutenir le co-parent l’est tout autant.
Depuis 2021, les co-parents se voient offrir deux possibilités : un congé de 15 jours ou un congé de 8 jours maximum + 15 titres-services.
Les jours de congés sont évidemment accompagnés d’une allocation dont le montant varie en fonction de la longueur du congé.
Ces aides permettent de profiter des premiers jours du nouveau-né mais aussi d’épauler la jeune maman.
3. 1 entrepreneur(e) sur 3 en Belgique est une femme¹ : pourquoi pas vous ?
Oui, l’entrepreneuriat impose de faire face à quelques inconvénients, mais être indépendant(e) peut aussi être un énorme avantage !
Valentine Helsmoortel, est entrepreneure depuis 7 ans et a donc un avis d’experte sur la question.
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Les femmes et le branding
Bien qu’elle n’aime pas opposer hommes et femmes Valentine reconnaît que les femmes sont très douées dans la communication et gèrent à merveille leurs réseaux sociaux (« On dit surtout influenceuSE, bloggeuSE »).
Elles investissent moins dans l’aspect financier et plus dans leur image de marque ce qui aujourd’hui est une force indéniable.
Qui plus est, car elles s’adressent souvent à un public féminin ce qui permet une connexion directe avec leur cible marketing.
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Liberté d’emploi du temps
Peu importe que l’on soit un homme ou une femme, il est de façon générale plus agréable d’être maître de son temps.
D’autant plus quand il s’agit de travail : les Belges passent en moyenne 33,4 années de leur vie à travailler (La Libre).
Être indépendant(e) c’est avoir un emploi du temps plus flexible. Valentine, par exemple, aime travailler tôt le matin et le soir. Ce type d’horaires serait difficilement envisageable avec un travail salarié.
Elle sait aussi qu’avoir un agenda flexible sera d’autant plus avantageux si elle décide d’avoir des enfants.
Enfin, pouvoir faire ce qu’elle aime lui permet tout simplement d’être plus heureuse et a logiquement un impact positif sur tous les pans de sa vie.
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Supports destinés au femmes (futures) entrepreneures
Nous en avons donné un exemple au début de cet article : il existe aujourd’hui pléthores de réseaux et d’organismes destinés aux femmes indépendantes.
D’après Valentine qui s’est lancée il y a 7 ans déjà, l’offre a explosé ces dernières années.
Elle se décline sous forme d’aides spécifiques mais aussi de contenus gratuits sur les médias sociaux.
Toutes ces initiatives facilitent les connexions et l’entraide.
Cette sororité est la bienvenue car l’entourage peut parfois, par peur, éprouver des réticences à l’idée qu’une personne (homme ou femme) se lance dans le grand bain de l’entrepreneuriat.
De plus, en tant que femme, Valentine reconnaît qu’il est plus facile de recevoir des prix ou de faire l’objet d’articles. « Il n’y a pas de prix pour les hommes et surtout il y a quelques années nous étions peu nombreuses. »
Elle déplore qu’on mette toujours en avant le fait qu’une femme est une femme quand elle réussit.
Mais puisque ce type de publicité est gratuite autant en profiter !
En conclusion
Maintenant que nous vous avons convaincue, vous n’avez plus d’excuse : il ne reste plus qu’à vous lancer ! C’est pour cela que notre Start Pack a été conçu peu importe que vous soyez une femme ou un homme !
Nous en voulons pour preuve les présences de notre dernière formation : 8 personnes présentes sur 14 étaient des femmes.
Nous vous accompagnerons dans les démarches administratives de la création de votre entreprise, mais surtout nous vous aiderons à avoir une entreprise qui fonctionne bien.
Si vous désirez vous lancer mais avez des doutes sur la viabilité de votre projet nous pouvons aussi vous aider à tester votre idée.
Créer une entreprise en Belgique, malgré quelques démarches administratives barbantes, c’est simple. La rendre rentable, c’est un travail de longue haleine pour lequel nous pouvons vous épauler.
Marion
Sources : ¹ SPF Economie
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